Julie michel

Disparition de Julie Michel : Douze Ans de Mystère et une Enquête Relancée

Le 19 juillet 2013, Julie Michel, une jeune femme de 26 ans originaire d'Auxerre, disparaît mystérieusement au Port de Lers, en Ariège. Douze ans plus tard, l'affaire connaît un rebondissement avec la réouverture de l'enquête. Le 3 avril 2025, Betty Lefebvre, la mère de Julie, accompagnée de son avocate, est reçue par la juge d'instruction Vanessa Maury au tribunal judiciaire de Toulouse. Cette rencontre marque une étape cruciale dans la quête de vérité sur la disparition de sa fille. Depuis 2013, plusieurs hypothèses ont été envisagées : -
Accident de randonnée
: Julie, passionnée de nature, aurait pu être victime d'un accident en montagne. Cependant, malgré des recherches approfondies, aucun indice n'a été trouvé. -
Suicide
: Cette thèse a été rapidement écartée, aucun élément ne venant la soutenir. -
Disparition volontaire
: Certains ont suggéré que Julie aurait rejoint une communauté autonome en Ariège. Toutefois, cette piste n'a jamais été confirmée. -
Mauvaise rencontre
: La possibilité d'une rencontre malheureuse reste plausible, d'autant plus que des individus suspects ont été signalés dans la région à l'époque. En 2018, l'enquête est classée sans suite, faute de preuves. Mais la détermination de Betty Lefebvre ne faiblit pas. Elle sollicite la cellule "cold case" du tribunal de Nanterre, sans succès. En mai 2024, elle se constitue partie civile, espérant relancer les investigations. Parmi les éléments non exploités figurent les données téléphoniques du 19 juillet 2013, jour de la disparition. Environ 2 000 téléphones ont borné dans la zone du Port de Lers ce jour-là. Betty Lefebvre demande que ces informations soient intégrées au dossier pour identifier d'éventuels témoins ou suspects. Un autre élément intrigue : la présence d'un ancien militaire, François Perez, mis en examen pour le meurtre de Fadila Bouafia en novembre 2024, à Biert, localité proche du Port de Lers. Bien que rien ne relie formellement ces deux affaires, la coïncidence géographique soulève des questions. La ténacité de la famille de Julie et des enquêteurs bénévoles, comme ceux de l'ARPD (Assistance et Recherche de Personnes Disparues), maintient l'espoir de résoudre ce mystère. La réouverture de l'enquête pourrait enfin apporter des réponses attendues depuis plus d'une décennie. Toute personne disposant d'informations est invitée à contacter la gendarmerie de Saint-Girons au 05 34 14 33 30.