Alain Esquerre et l'affaire Bétharram : un combat pour la vérité
L'affaire Bétharram, révélée en 2024, a mis en lumière des décennies de violences physiques et sexuelles au sein de l'établissement catholique Notre-Dame de Bétharram, près de Pau. Alain Esquerre, ancien élève et victime, est devenu le porte-parole de l'association des victimes, œuvrant sans relâche pour que justice soit rendue.
En février 2025, François Bayrou, Premier ministre et ancien ministre de l'Éducation, a rencontré l'association des victimes à Pau. Cette rencontre faisait suite à des accusations selon lesquelles M. Bayrou aurait eu connaissance des abus dès les années 1990, ce qu'il a nié. Alain Esquerre a qualifié cet échange de "franc, sincère, direct et honnête", tout en exprimant sa frustration quant à l'absence d'engagements concrets de la part du Premier ministre.
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Lors de cette rencontre, Alain Esquerre a souligné que l'affaire Bétharram ne concernait pas uniquement François Bayrou, mais toute la communauté locale. Il a déclaré :
"On fait le procès de François Bayrou, ce sera le procès de toute la population locale : tout le monde savait."
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Cette déclaration met en évidence le silence collectif qui a permis à ces abus de perdurer pendant des décennies.
Alain Esquerre a également dénoncé l'inaction des autorités religieuses et éducatives face aux alertes lancées par les enfants victimes. Il a critiqué la congrégation des Pères de Bétharram pour sa responsabilité dans cette affaire, soulignant que l'omerta a causé une souffrance immense aux victimes.
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Le combat d'Alain Esquerre et de l'association des victimes continue, avec l'espoir que la lumière soit faite sur ces crimes et que des mesures soient prises pour prévenir de tels abus à l'avenir.